Page:Dumas - La salle d'armes 1 Pauline, Dumont, 1838.djvu/30

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— Nous la connaîtrons, bien sûr ? dit Grisier ?…

— Bien sûr, reprit Alfred ; et la preuve, c’est que j’emmène souper Alexandre, et que je la lui raconterai ce soir ; de sorte qu’un beau jour, lorsqu’il n’y aura plus d’inconvénient à ce qu’elle paraisse, vous la trouverez dans quelque volume intitulé Contes bruns ou Contes bleus. Prenez donc patience jusque là.

Force fut donc à Grisier de se résigner. Alfred m’emmena souper comme il me l’avait offert, et me raconta l’histoire de Pauline.

Aujourd’hui le seul inconvénient qui existât à sa publication a disparu. La mère de Pauline est morte, et avec elle s’est éteinte la famille et le nom de cette malheureuse enfant, dont les aventures semblent empruntées à une époque ou à une localité bien étrangères à celles où nous vivons.