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PAULINE.

paravant m’avait faite la balle du comte Horace, et, me montrant du doigt la cicatrice, elle poussa un cri, se renversa en arrière et ferma les yeux.

Je la portai sur son lit, et je n’eus que le temps d’approcher mes lèvres des siennes pour recueillir son dernier souffle et ne pas perdre son dernier soupir.

La volonté de Pauline fut accomplie ; elle dort dans un de ces jardins qui dominent le lac, au milieu du parfum des orangers et sous l’ombrage des myrtes et des lauriers-roses.

— Je le sais, répondis-je à Alfred, car je suis arrivé à Sesto quatre jours après que tu l’avais quitté ; et, sans savoir qui elle renfermait, j’ai été prier sur sa tombe.


fin du premier volume