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PAULINE.

pince, je la couchai dans l’angle le plus profond de la quatrième à la cinquième marche ; je refermai la porte derrière moi ; me trouvant alors dans l’obscurité la plus profonde, j’allumai ma torche, et le souterrain s’éclaira.

Le passage dans lequel j’étais engagé ressemblait à l’entrée d’une cave, il avait tout au plus cinq ou six pieds de large, les murailles et la voût étaient de pierre ; un escalier d’une vingtaine de marches se déroulait devant moi ; au bas de l’escalier je me trouvai sur une pente inclinée qui continuait de s’enfoncer sous la terre ; devant moi, à quelques pas, je vis une seconde porte, j’allai à elle, j’écoutai en appuyant l’oreille contre ses parois de chêne, je n’entendis rien encore ; j’essayai la clef, elle l’ouvrait ainsi qu’elle avait ouvert l’autre ; comme la première fois j’entrai, mais sans la refermer derrière moi, et je me trouvai dans les caveaux réservés aux