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Page:Dumas - La salle d'armes 2 Pascal Bruno, Dumont, 1838.djvu/262

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et, n’étaient ces toilettes et ces parures, on n’aurait pas cru assister à une fête.

— Sur mon honneur, dit le capitaine Altavilla rompant le premier le silence, le bandit vient de commettre son plus grand crime en attristant ainsi la fête de notre hôte ; j’aurais pu lui pardonner ses autres méfaits, mais celui-ci, je jure par mes épaulettes que j’en tirerai vengeance ; et, à compter de ce moment, je me voue à sa poursuite.

— Parlez-vous sérieusement, capitaine Altavilla ? dit l’Albanais.

— Oui, sur mon honneur ; et j’affirme ici que je ne désire rien tant que de me trouver face à face avec lui.

— C’est chose possible, dit froidement l’Albanais.

— À celui qui me rendrait ce service, continua Altavilla, je donnerais…

— C’est inutile de fixer une récompense, capitaine, je connais un homme qui vous rendra ce service pour rien.

— Et cet homme, où pourrai-je le rencon-