Page:Dumas - Le Capitaine Pamphile, 1875.djvu/99

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— Qu’est-ce ? dit la voix du sergent qui commandait la patrouille.

— C’est la mère Chose qui appelle au secours, à l’avant-scène des premières.

— On y va.

— Par ici, monsieur le sergent ! par ici ! cria l’ouvreuse.

— Voilà, voilà, voilà. Où êtes-vous, l’amour ?

— N’ayez pas peur, il n’y a pas de marches. Par ici là ! par ici ! Il est dans le coin, contre la porte de communication du théâtre. Oh ! le bandit ! c’est qu’il est fort comme un Turc.

— Grooonnn ! fit Tom.

— Tenez, l’entendez-vous ? Je vous demande un peu si c’est une langue de chrétien.

— Allons, mon ami, dit le sergent, dont les yeux habitués à l’ombre commençaient à distinguer Tom dans l’obscurité. Nous savons tous ce que c’est d’être jeune, et, tenez, moi comme un autre, j’aime à rire, n’est-ce pas la petite mère ? mais je suis esclave des règlements : l’heure de rentrer au corps de garde paternel ou conjugal est arrivée ; pas accéléré, en avant, marche ! et vivement du pied gauche.

— Grooonnn !

— C’est très-joli, et nous imitons à merveille le cri des animaux ; mais passons à un autre genre d’exercice. Allons, allons, camarade, sortons de bonne volonté. Ah ! nous ne voulons pas ? nous faisons le méchant ? Bon, bon,