- Danaro e santia
- Metà della metà[1].
Et c’est encore beaucoup. Aussi, quand on me fait de pareilles histoires, je hausse les épaules.
— Mais vous parliez d’Haïti ? dit Monte-Cristo.
— Oh ! Haïti, c’est autre chose ; Haïti, c’est l’écarté de l’agiotage français. On peut aimer la bouillotte, chérir le whist, raffoler du boston, et se lasser cependant de tout cela ; mais on en revient toujours à l’écarté : c’est un hors-d’œuvre. Ainsi M. Danglars a vendu hier à quatre cent six et empoché trois cent mille francs ; s’il eût attendu à aujourd’hui, le fonds retombait à deux cent cinq, et au lieu de gagner trois cent mille francs, il en perdait vingt ou vingt-cinq mille.
— Et pourquoi le fonds est-il retombé de quatre cent neuf à deux cent cinq ? demanda Monte-Cristo. Je vous demande pardon, je suis fort ignorant de toutes ces intrigues de Bourse.
— Parce que, répondit en riant Albert, les jours se suivent et ne se ressemblent pas.
— Ah ! diable, fit le comte, M. Danglars joue à gagner ou à perdre trois cent mille francs en un jour ! Ah çà, mais il est donc énormément riche ?
— Ce n’est pas lui qui joue ! s’écria Lucien, c’est madame Danglars ; elle est véritablement intrépide.
— Mais vous qui êtes raisonnable, Lucien, et qui connaissez le peu de stabilité des nouvelles, vous qui êtes à la source, vous devriez l’empêcher, dit Morcerf avec un sourire.
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Argent et sainteté
Moitié de la moitié