Page:Dumas - Le Comte de Monte-Cristo (1889) Tome 4.djvu/260

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— Barrois ? dit-elle.

— Oui, fit Noirtier.

— Faut-il que je l’appelle ?

— Oui.

Valentine alla à la porte et appela Barrois.

Pendant ce temps, la sueur de l’impatience ruisselait sur le front de Villefort, et Franz demeurait stupéfait d’étonnement.

Le vieux serviteur parut.

— Barrois, dit Valentine, mon grand-père m’a commandé de prendre la clef dans cette console, d’ouvrir ce secrétaire et de tirer ce tiroir ; maintenant il y a un secret à ce tiroir, il paraît que vous le connaissez, ouvrez-le.

Barrois regarda le vieillard.

— Obéissez, dit l’œil intelligent de Noirtier.

Barrois obéit ; un double fond s’ouvrit et présenta une liasse de papiers nouée avec un ruban noir.

— Est-ce cela que vous désirez, monsieur ? demanda Barrois.

— Oui, fit Noirtier.

— À qui faut-il remettre ces papiers ? à M. de Villefort ?

— Non.

— À mademoiselle Valentine ?

— Non.

— À M. Franz d’Épinay ?

— Oui.

Franz, étonné, fit un pas en avant.

— À moi, monsieur ? dit-il.

— Oui.

Franz reçut les papiers des mains de Barrois, et, jetant les yeux sur la couverture, il lut :


« Pour être déposé, après ma mort, chez mon ami le