ron, Lamartine, Victor Hugo, et surtout un petit volume qui va paraître, publié par Latouche.
— Et que vous nommez ?
— André Chénier.
— Je l’ai lu…
— Vous avez lu Marie-Joseph… Ne confondons pas Marie-Joseph avec André.
— Mais, pour lire les auteurs étrangers, je ne sais ni le grec, ni l’anglais, ni l’allemand.
— Parbleu ! la belle affaire, vous apprendrez ces langues-là.
— Comment ?
— Je n’en sais rien ; mais retenez ceci : on apprend toujours ce que l’on veut apprendre ; et maintenant, je crois qu’il est temps que nous nous mettions à la besogne. À propos, une recommandation ?
— Laquelle ?
— Si-vous avez l’intention de suivre les instructions que je vous donne…
— Je crois pardieu bien !
— Il ne faudrait pas dire un mot de ce petit plan d’études à M. Arnault.
— Pourquoi ?
— Parce que vous ne seriez pas longtemps de ses amis.
— Vous croyez ?
— J’en suis sûr.
— Merci… Je n’en ouvrirai pas la bouche.
— Et vous ferez bien. — Après cette première recommandation, une seconde.
— J’écoute.
— Il ne faudrait pas dire un mot de notre conversation, ni à Oudard, ni à M. de Broval.
— Pourquoi ?
— Parce que nous ne resterions pas longtemps dans le même bureau.
— Diable ! je veux y rester pourtant.
— Cela dépend de vous.