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Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome I.djvu/182

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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

— Je suis, dit-il, le fils du fameux Comus, physicien du roi et de la reine ; mon père, que son surnom burlesque a fait classer parmi les escamoteurs et les charlatans, était un savant distingué de l’école de Volta, de Galvani et de Mesmer. Le premier, en France il s’occupa de fantasmagorie et d’électricité, donnant des séances de mathématiques et de physique à la cour.

La pauvre Marie-Antoinette, que j’ai vue vingt fois, et qui plus d’une fois m’a pris par les mains et embrassé lors de son arrivée en France, c’est-à-dire lorsque j’étais un enfant, Marie-Antoinette