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Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome I.djvu/183

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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

raffolait de lui. À son passage en 1777, Joseph II déclara qu’il n’avait rien vu de plus curieux que Comus.

Au milieu de tout cela, mon père s’occupait de l’éducation de mon frère et de la mienne, nous initiant à ce qu’il savait de sciences occultes, et à une foule de connaissances galvaniques, physiques, magnétiques, qui aujourd’hui sont du domaine public, mais qui à cette époque étaient des secrets, privilèges de quelques-uns seulement ; le titre de physicien du roi fit, en 93, emprisonner mon père ; mais, grâce à quelques amitiés que j’avais avec la Montagne, je parvins à le faire relâcher.