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Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome I.djvu/193

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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

Je voulais savoir quel sentiment avait pu porter cet homme à l’acte infâme qu’il avait commis. Je m’informai du lieu où il était ; je demandai une permission pour le visiter à l’Abbaye, où on l’avait enfermé, je l’obtins et j’allai le voir.

Un arrêt du tribunal révolutionnaire venait de le condamner à trois mois de prison. Il ne comprenait pas qu’il eût été condamné pour une chose si naturelle que celle qu’il avait faite.

Je lui demandai ce qui avait pu le porter à cette action.

— Tiens, dit-il, la belle question ! Je