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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

— Ici, dans la rue ?

— Eh ! mon Dieu ! vous voyez que c’est encore le plus sûr ; depuis une demi-heure que nous causons à cette porte, il n’est point passé une seule personne.

— Pourquoi ne monterais-je pas chez vous, ou pourquoi ne viendriez-vous pas chez moi ?

— Parce que, venant chez moi, vous compromettez les braves gens qui m’ont donné asile ; parce qu’en allant chez vous, je vous compromets.

— Oh bien ! soit ; je prendrai la carte