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Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome I.djvu/255

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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

personnes par jour, et une si grande quantité de sang coulait sur la place de la Révolution, que l’on avait été obligé de pratiquer autour de l’échafaud, un fossé de trois pieds de profondeur.

Ce fossé était recouvert de planches.

Une de ces planches tourna sous le pied d’un enfant de huit ou dix ans, qui tomba dans ce hideux fossé et s’y noya.

Il va sans dire que je me gardai bien de dire à Solange à quoi j’occupais mon temps le jour où je ne la voyais pas ; au reste, je dois avouer que j’avais d’abord éprouvé une si forte répugnance pour