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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

ces pauvres débris humains, que j’avais été effrayé de l’arrière-douleur que mes expériences ajoutaient peut-être au supplice. — Mais enfin, je m’étais dit que ces études auxquelles je me livrais, étaient faites au profit de la société tout entière, attendu que si je parvenais jamais à faire partager mes convictions à une réunion de législateurs, j’arriverais peut-être à faire abolir la peine de mort.

Au fur et à mesure que mes expériences donnaient des résultats, je les consignais dans un mémoire.

Au bout de deux mois, j’avais fait sur la persistance de la vie après le supplice,