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Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome I.djvu/26

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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

Donc, mon cher ami, comme je vous le disais, je regrette bon nombre de choses, n’est-ce pas ? quoique j’aie dépassé à peu près la moitié de la vie ; — eh bien ! celle que je regrette le plus entre toutes celles qui s’en sont allées ou qui s’en vont, — c’est celle que regrettait le marquis d’Argenson il y a cent ans : — la courtoisie.

Et cependant, du temps du marquis d’Argenson, on n’avait pas encore eu l’idée de s’appeler citoyen. — Ainsi jugez.

Si l’on avait dit au marquis d’Argenson, à l’époque où il écrivait ces mots, par exemple :