Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome I.djvu/27

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
14
LES MILLE ET UN FANTÔMES.

« Voici où nous en sommes venus en France : la toile tombe ; tout spectacle disparaît ; il n’y a plus que des sifflets qui sifflent. Bientôt, nous n’aurons plus ni élégants conteurs dans la société, ni arts, ni peintures, ni palais bâtis ; mais des envieux de tout et partout. »

Si on lui avait dit, à l’époque où il écrivait ces mots, — que l’on en arriverait, moi, du moins, — à envier cette époque, — on l’eût bien étonné, n’est-ce pas, ce pauvre marquis d’Argenson ? — Aussi, que fais-je ? — Je vis avec les morts beaucoup, — avec les exilés un peu. — J’essaye de faire revivre les sociétés éteintes,