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Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome I.djvu/261

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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

Le matin, j’avais reçu une lettre de Solange, qui m’écrivait qu’elle ne voulait point laisser passer une pareille journée sans me voir.

J’arrivai vers deux heures à notre petit appartement de la rue Taranne, et je trouvai Solange toute en pleurs. J’étais moi-même profondément affecté de cette exécution. La reine avait été si bonne pour moi dans ma jeunesse, que j’avais gardé un profond souvenir de cette bonté.

Oh ! je me souviendrai toujours de cette journée ; c’était un mercredi : il y