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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

avait dans Paris plus que de la tristesse, il y avait de la terreur.

Quant à moi, j’éprouvais un étrange découragement, quelque chose comme le pressentiment d’un grand malheur. J’avais voulu essayer de rendre des forces à Solange, qui pleurait, renversée dans mes bras, et les paroles consolatrices m’avaient manqué, parce que la consolation n’était pas dans mon cœur.

Nous passâmes comme d’habitude la nuit ensemble ; notre nuit fut plus triste encore que notre journée. Je me rappelle qu’un chien, enfermé dans un appartement au-dessous du nôtre,