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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

gereuses dans la situation de Solange.

Je fis avancer une voiture, et la conduisis jusqu’au coin de la rue des Fossés-Saint-Bernard ; — là je descendis pour la laisser continuer son chemin. Pendant toute la route, nous nous étions tenus embrassés sans prononcer une parole, mêlant nos larmes, qui coulaient jusque sur nos lèvres, mêlant leur amertume à la douceur de nos baisers.

Je descendis du fiacre ; mais, au lieu de m’en aller de mon côté, je restai cloué à la même place, pour voir plus longtemps la voiture qui l’emportait. — Au bout de vingt pas, la voiture s’arrêta,