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Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome I.djvu/265

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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

Solange passa sa tête par la portière, comme si elle eût deviné que j’étais encore là. — Je courus à elle. Je remontai dans le fiacre ; je refermai les glaces. Je la pressai encore une fois dans mes bras. Mais, neuf heures sonnèrent à Saint-Étienne-du-Mont. — J’essuyai ses larmes, — je fermai ses lèvres d’un triple baiser, et, sautant en bas de la voiture, je m’éloignai tout courant.

Il me sembla que Solange me rappelait ; mais toutes ces larmes, toutes ces hésitations pouvaient être remarquées. J’eus le fatal courage de ne pas me retourner.