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Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome I.djvu/269

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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

À quatre heures, j’arrivai à Clamart ; il faisait presque nuit.

L’aspect de ce cimetière, avec ses vastes tombes fraîchement remuées, avec ses arbres rares et cliquetant au vent comme des squelettes, était sombre et presque hideux.

Tout ce qui n’était pas terre retournée était herbe, chardons ou orties. Chaque jour la terre retournée envahissait la terre verte.

Au milieu de tous ces boursouflements du sol, la fosse du jour était béante et attendait sa proie ; on avait prévu le