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Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome I.djvu/274

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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

— vous n’avez pas besoin de vous presser ce soir ; — nous vous laissons tout le bataclan ; — demain, on les enterrera ; — il fera jour ; — ils ne s’enrhumeront pas pour avoir passé une nuit à l’air.

Et, avec un rire hideux, ces deux stipendiés de la mort posèrent leur sac dans l’angle, près de l’ancien autel à ma gauche devant moi.

Puis ils sortirent sans refermer la porte, qui se mit à battre contre son chambranle, laissant passer des bouffées de vent qui faisaient vaciller la flamme de ma chandelle, qui montait pâle, et