Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome I.djvu/285

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
272
LES MILLE ET UN FANTÔMES.

— Si je me l’étais expliqué, mon cher docteur, dit M. Ledru, je n’aurais pas fait, à la suite de cet événement, une si terrible maladie.

— Mais enfin, docteur, dit le chevalier Lenoir, comment l’expliquez-vous vous-même ? — car vous n’admettez point que Ledru vienne de nous raconter une histoire inventée à plaisir ; — sa maladie est un fait matériel aussi.

— Parbleu ! la belle affaire ! Par une hallucination. M. Ledru a cru voir, M. Ledru a cru entendre ; c’est exactement pour lui comme s’il avait vu, entendu. — Les organes qui transmettent la perception au sensorium, —