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Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome I.djvu/286

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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

c’est-à-dire au cerveau, peuvent être troublés par les circonstances qui influent sur eux ; — dans ce cas-là, ils se troublent, et, en se troublant, — transmettent des perceptions fausses : on croit entendre, on entend ; on croit voir, et on voit.

Le froid, la pluie, l’obscurité, avaient troublé les organes de M. Ledru, voilà tout. Le fou aussi voit et entend ce qu’il croit voir et entendre ; l’hallucination est une folie momentanée ; on en garde la mémoire lorsqu’elle a disparu. Voilà tout.

— Mais quand elle ne disparaît pas ? demanda l’abbé Moulle.