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Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome I.djvu/44

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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

ainsi en toutes choses ; — beaucoup regardent bien peu voient.

Nous arrivâmes vers les huit heures et demie à Fontenay ; un excellent souper nous attendait, puis après le souper une promenade au jardin.

Sorrente est une forêt d’orangers ; Fontenay est un bouquet de roses. Chaque maison a son rosier qui monte le long de la muraille, protégé au pied par un étui de planches ; — arrivé à une certaine hauteur, le rosier s’épanouit en gigantesque éventail ; l’air qui passe est embaumé, et, lorsqu’au lieu d’air il fait du vent, il pleut des feuilles de roses