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Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome I.djvu/45

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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

comme il en pleuvait à la Fête-Dieu quand Dieu avait une fête.

De l’extrémité du jardin, nous eussions eu une vue immense s’il eût fait jour. — Les lumières seules semées dans l’espace indiquaient les villages de Sceaux, de Bagneux, de Châtillon et de Montrouge ; — au fond s’étendait une grande ligne roussâtre d’où sortait un bruit sourd semblable au souffle de Léviathan, — c’était la respiration de Paris.

On fut obligé de nous envoyer coucher de force, comme on fait aux enfants. Sous ce beau ciel tout brodé d’étoiles,