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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

même, avait fait, à la suite de cette perte, une maladie pour laquelle on lui ordonnait les eaux de Louesche. C’était le premier enfant de ce jeune ménage marié depuis un an.

Mon hôte me raconta qu’on avait eu grand’-peine à décider la femme à quitter son mari. Elle voulait absolument ou rester à Bâle ou qu’il vînt avec elle à Louesche ; mais, d’un autre côté, l’état de sa santé exigeant les eaux, tandis que l’état de leur commerce exigeait sa présence à Bâle, elle s’était décidée et partait avec moi le lendemain matin. Sa femme de chambre l’accompagnait.

Un prêtre catholique, desservant l’é-