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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

glise d’un petit village des environs, nous accompagnait et occupait la quatrième place dans la voiture.

Le lendemain, vers huit heures du matin, la voiture vint nous prendre à l’hôtel ; le prêtre y était déjà. J’y montai à mon tour, et nous allâmes prendre la dame et sa femme de chambre.

Nous assistâmes, de l’intérieur de la voiture, aux adieux des deux époux, qui, commencés au fond de leur appartement, continuèrent dans le magasin, et ne s’achevèrent que dans la rue. Sans doute la femme avait quelque pressentiment, car elle ne pouvait se consoler. On eût dit que, au lieu de partir pour un voyage d’une