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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

lui demandai la permission de partir avec elle, ce qu’elle accepta avec reconnaissance, ayant trouvé en moi une personne à qui parler de son mari, que je n’avais fait qu’entrevoir au moment du départ, mais enfin que j’avais vu.

Nous quittâmes Louesche, et le cinquième jour, au soir, nous étions de retour à Bâle.

Rien ne fut plus triste et plus douloureux que la rentrée de cette pauvre veuve dans sa maison ; — comme les deux jeunes époux étaient seuls au monde, — le mari mort, on avait fermé le magasin, — le commerce avait cessé comme cesse le mouvement lorsqu’une pendule s’arrête.