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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

voulu suivre cette merveilleuse aventure jusqu’au bout.

Le fossoyeur creusa.

Arrivé au cercueil, il leva le couvercle. D’abord il avait hésité, mais la veuve lui avait dit d’une voix ferme :

— Levez, c’est le cercueil de mon mari.

Il obéit donc, tant cette femme savait inspirer aux autres la confiance qu’elle possédait elle-même.

Alors apparut une chose miraculeuse et que j’ai vue de mes yeux. Non-seulement le cadavre était le cadavre de son mari, non-seulement ce cadavre, à la pâleur près, était tel que de son vivant, mais encore, depuis qu’ils avaient été ra-