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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

les uns aux autres, les maisons de quelque village qui semblent s’être groupées pour se préserver de quelque attaque nocturne ; car, avec la vie, est revenu le danger, et ce ne sont plus, comme dans les premiers monts que l’on a traversés, des bandes d’ours et de loups qu’il faut craindre, mais des hordes de brigands moldaves qu’il faut combattre.

Cependant, nous approchions. Dix journées de marche s’étaient passées sans accident. Nous pouvions déjà apercevoir la cime du mont Pion, qui dépasse de la tête toute cette famille de géants, et sur le versant méridional duquel est situé le couvent de Sahastru, où je me