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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

rendais. Encore trois jours, et nous étions arrivés.

Nous étions à la fin du mois de juillet, la journée avait été brûlante, et c’était avec une volupté sans pareille, que, vers quatre heures, nous avions commencé d’aspirer les premières fraîcheurs du soir. Nous avions dépassé les tours en ruines de Niantzo. Nous descendions vers une plaine que nous commencions d’apercevoir à travers l’ouverture des montagnes. Nous pouvions déjà, d’où nous étions, suivre des yeux le cours de la Bistriza, aux rives émaillées de rouges affrines et de grandes campanules aux fleurs blanches. Nous cô-