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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

sais bien, de vous raconter ce que je vais vous dire ; mais comme, pour notre salut, il faut que vous nous connaissiez bien, vous apprécierez les causes de cette révélation ; ma mère qui, pendant les premiers voyages de mon père, lorsque j’étais, moi, dans ma plus jeune enfance, avait eu des relations coupables avec un chef de partisans, c’est ainsi, ajouta Grégoriska en souriant, qu’on appelle dans ce pays les hommes qui vous ont attaquée ; — ma mère, dis-je, qui avait eu des relations coupables avec un comte Giordaki Koproli, moitié Grec, moitié Moldave, écrivit à mon père pour tout lui dire et lui demander