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Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome II.djvu/211

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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

le divorce ; s’appuyant, dans cette demande, sur ce qu’elle ne voulait pas, — elle, une Brankovan — demeurer la femme d’un homme qui se faisait de jour en jour plus étranger à son pays. — Hélas ! mon père n’eut pas besoin d’accorder son consentement à cette demande, qui peut vous paraître étrange à vous, mais qui, chez nous, est la chose la plus commune et la plus naturelle. — Mon père venait de mourir d’un anévrisme dont il souffrait depuis longtemps, — et ce fut moi qui reçus la lettre.

Je n’avais rien à faire, sinon des vœux bien sincères pour le bonheur de ma mère. — Ces vœux, — une lettre de moi