Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome II.djvu/221

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
210
LES MILLE ET UN FANTÔMES.

nomie donnait un sens facile à expliquer. Elle me montra la table, m’offrit un siége près d’elle, désigna du geste la maison tout entière, comme pour me dire qu’elle était à moi ; et s’asseyant la première avec une dignité bienveillante, elle fit un signe de croix, et commença une prière.

Alors chacun prit sa place : place fixée par l’étiquette, Grégoriska près de moi. J’étais l’étrangère, et, par conséquent, je créais une place d’honneur à Kostaki, près de sa mère Smérande.

C’était ainsi que s’appelait la comtesse.

Grégoriska, lui aussi, avait changé de