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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

mirun seul instant. Je me voyais fuyant avec Grégoriska, — je me sentais emportée par lui comme je l’avais été par Kostaki ; — seulement, cette fois, cette course terrible, effrayante, funèbre, se changeait en une douce et ravissante étreinte à laquelle la vitesse ajoutait la volupté, car la vitesse a aussi une volupté à elle.

Le jour vint. Je descendis. Il me sembla qu’il y avait quelque chose de plus sombre encore qu’à l’ordinaire dans la façon dont Kostaki me salua. — Son sourire n’était même plus une ironie, c’était une menace. Quant à Smérande, elle me parut la même que d’habitude.

Pendant le déjeuner, Grégoriska or-