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Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome II.djvu/243

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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

donna ses chevaux. — Kostaki ne parut faire aucune attention à cet ordre.

Vers onze heures, il nous salua, annonçant son retour pour le soir seulement, et priant sa mère de ne pas l’attendre à dîner ; puis, se retournant vers moi, — il me pria, à mon tour, d’agréer ses excuses.

Il sortit. L’œil de son frère le suivit jusqu’au moment où il quitta la chambre, et, en ce moment, il jaillit de cet œil un tel éclair de haine, que je frissonnai.

La journée s’écoula au milieu de transes que vous pouvez concevoir. Je n’avais fait confidence de nos projets à personne ; à peine même, dans mes prières, si j’a-