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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

que la position de ma fenêtre m’avait permis de le suivre, je l’avais vu se dirigeant vers les écuries. — Je me hasardai à tirer les verrous de ma porte et à me glisser dans la chambre voisine, d’où je pouvais voir tout ce qu’il allait faire.

En effet, il se rendait aux écuries. — Il en fit sortir alors lui-même son cheval favori, le sella de ses propres mains et avec le soin d’un homme qui attache la plus grande importance aux moindres détails. — Il avait le même costume sous lequel il m’était apparu pour la première fois. Seulement, pour toute arme, il portait son sabre.

Son cheval sellé, il jeta les yeux encore