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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

jours, je n’avais point entendu sortir de sa bouche :

— Kostaki aime Hedwige !

Cette phrase me poursuivit comme une menace ; une fois dans ma chambre, il me semblait qu’une voix fatale murmurait à mon oreille : Kostaki aime Hedwige !

Or, l’amour de Kostaki, Grégoriska me l’avait dit, c’était la mort.

Vers sept heures du soir, et comme le jour commençait à baisser, je vis Kostaki traverser la cour. — Il se retourna pour regarder de mon côté, mais je me rejetai en arrière, — afin qu’il ne pût me voir.

J’étais inquiète, car, aussi longtemps