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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

riska, ne parlait aucune des deux seules langues que je parlasse.

Au moindre bruit, je tressaillais.

C’était à neuf heures ordinairement que l’on se mettait à table pour le souper. J’étais descendue à huit heures et demie ; je suivais des yeux l’aiguille des minutes, dont la marche était presque visible sur le vaste cadran de l’horloge.

L’aiguille voyageuse franchit la distance qui la séparait du quart. Le quart sonna. — La vibration retentit sombre et triste, — puis l’aiguille reprit sa marche silencieuse, et je la vis de nouveau parcourir la distance avec la régularité et la lenteur d’une pointe de compas.