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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

Quelques minutes avant neuf heures, il me sembla entendre le galop d’un cheval dans la cour. — Smérande l’entendit aussi, car elle tourna la tête du côté de la fenêtre ; mais la nuit était trop épaisse pour qu’elle pût voir.

Oh ! si elle m’eût regardée en ce moment, comme elle eût pu deviner ce qui se passait dans mon cœur. — On n’avait entendu que le trot d’un seul cheval, — et c’était tout simple. Je savais bien, moi, qu’il ne reviendrait qu’un seul cavalier.

Mais lequel ?

Des pas résonnèrent dans l’antichambre. Ces pas étaient lents et semblaient peser sur mon cœur.