Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome II.djvu/263

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
252
LES MILLE ET UN FANTÔMES.

plus eu besoin de chercher qui était le meurtrier.

— Grégoriska, dit-elle, je sais bien que Kostaki et toi ne vous aimiez point. Je sais bien que tu es Waivady par ton père, et lui, Koproly par le sien ; mais, par votre mère, vous étiez tous deux des Brankovan. Je sais que toi tu es un homme des villes d’Occident, et lui un enfant des montagnes orientales ; mais enfin, par le ventre qui vous a portés tous deux, vous êtes frères. Eh bien ! Grégoriska, je veux savoir si nous allons porter mon fils auprès de son père sans que le serment ait été prononcé, si je puis pleurer tranquille, enfin, comme une femme, me re-