Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome II.djvu/272

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
261
LES MILLE ET UN FANTÔMES.

cine. Je cherchai des yeux Grégoriska.

Je l’aperçus, pâle et debout, contre une colonne ; ses yeux étaient au ciel. — Je ne puis dire s’il me vit.

Les moines du couvent de Hango entouraient le corps en chantant des psalmodies du rit grec, quelquefois harmonieuses, plus souvent monotones. Je voulais prier aussi, moi ; mais la prière expirait sur mes lèvres, mon esprit était tellement bouleversé, qu’il me semblait bien plutôt assister à un consistoire de démons qu’à une réunion de prêtres.

Au moment où l’on enleva le corps, je voulus le suivre, mais mes forces s’y