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LES MILLE ET UN FANTÔMES.
tendue vers le fantôme ; celui-ci, à l’aspect de son frère, avait à son tour tiré son sabre avec un éclat de rire terrible ; mais, à peine le sabre eut-il touché le fer béni, que le bras du fantôme retomba inerte près de son corps.
Kostaki poussa un soupir plein de lutte et de désespoir.
— Que veux-tu ? dit-il à son frère.
— Au nom du Dieu vivant, dit Grégoriska, je t’adjure de répondre.
— Parle, dit le fantôme en grinçant des dents.
— Est-ce moi qui t’ai attendu ?