Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome II.djvu/317

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
306
LES MILLE ET UN FANTÔMES.

Retournez au plus vite dans les pays où Dieu ne permet point que s’accomplissent ces terribles prodiges. Je n’ai besoin de personne pour pleurer mes fils avec moi. Adieu, ne vous enquérez plus de moi. Mon sort à venir n’appartient plus qu’à moi et à Dieu.

Et m’ayant embrassée sur le front comme d’habitude, elle me quitta et vint s’enfermer au château de Brankovan.

Huit jours après, je partis pour la France. Comme l’avait espéré Grégoriska, mes nuits cessèrent d’être fréquentées par le terrible fantôme. Ma