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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

santé même s’est rétablie ; et je n’ai gardé de cet événement que cette pâleur mortelle qui accompagne jusqu’au tombeau toute créature qui a subi le baiser d’un vampire.

La dame se tut, minuit sonna, et j’oserai presque dire que le plus brave de nous tressaillit au timbre de la pendule.

Il était temps de se retirer ; nous prîmes congé de M. Ledru. Un an après, cet excellent homme mourut.

C’est la première fois que, depuis cette mort, j’ai l’occasion de payer un tribut au bon citoyen, au savant mo-