Page:Dumas fils - Théâtre complet, 1898 - Tome I.djvu/101

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Armand.

Mais…

Marguerite, très câline.

Est-ce convenu, voyons ?…

Armand.

Pas encore.

Marguerite.

.

Alors, tu reviendras me voir demain ; nous en reparlerons.

Armand.

Comment, je reviendrai te voir demain ? Tu me renvoies déjà ?

Marguerite.

Je ne te renvoie pas. Tu peux rester encore un peu.

Armand.

Encore un peu ! Tu attends quelqu’un ?

Marguerite.

Tu vas recommencer ?

Armand.

Marguerite, tu me trompes !

Marguerite.

Combien y a-t-il de temps que je te connais ?

Armand.

Quatre jours.

Marguerite.

Qu’est-ce qui me forçait à te recevoir ?

Armand.

Rien.

Marguerite.

Si je ne t’aimais pas, aurais-je le droit de te mettre à la porte, comme j’y mets Varville et tant d’autres !