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Marguerite.
C’est un ami de Gaston. Prudence et moi, voilà le souper… On a beaucoup ri.
Le comte.
Si j’avais su, je serais venu. À propos, est-ce qu’il sortait quelqu’un d’ici tout à l’heure, un peu avant que j’entrasse ?
Marguerite.
Non, personne.
Le comte.
C’est qu’au moment où je descendais de voiture, quelqu’un a couru vers moi, comme pour voir qui j’étais, et, après m’avoir vu, s’est éloigné.
Marguerite, à part.
Serait-ce Armand ?
Elle sonne.
Le comte.
Vous avez besoin de quelque chose ?…
Marguerite.
Oui, il faut que je dise un mot à Nanine. (À Nanine, bas.) Descends. Une fois dans la rue, sans faire semblant de rien, regarde si M. Armand Duval y est, et reviens me le dire.
Nanine.
Oui, madame.
Elle sort.
Le comte.
Il y a une nouvelle.
Marguerite.
Laquelle ?
Le comte.
Gagouki se marie.
Marguerite.
Notre prince Polonais ?
Le comte.
Lui-même.