Les papiers ?
Les voici. L’homme d’affaires viendra tantôt s’entendre avec vous ; moi, je vais déjeuner, car je meurs de faim.
Allez ; Nanine vous donnera tout ce que vous voudrez.
Scène III
Vous voyez : voilà comme nous vivons depuis trois mois.
Tu es heureuse ?
Si je le suis !
Je te le disais bien, Marguerite, que le bonheur véritable est dans le repos et dans les habitudes du cœur… Que de fois, Gustave et moi, nous nous sommes dit : « Quand donc Marguerite aimera-t-elle quelqu’un et mènera-t-elle une existence plus tranquille ? »
Eh bien, votre souhait a été accompli : j’aime et je suis heureuse ; c’est votre amour à tous deux et votre bonheur qui m’ont fait envie.
Le fait est que nous sommes heureux, nous, n’est-ce pas, Nichette ?
Je crois bien, et ça ne coûte pas cher. Tu es une