Page:Dumas fils - Théâtre complet, 1898 - Tome VII.djvu/9

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ACTE PREMIER. lement, vous ayez à répondre, puisque vous êtes, marié sous le régime de la séparation de biens. JEAN. J’ai autorisé ma femme à faire des dettes, ces dettes sont donc miennes. Or, comme elle n’a pas d’argent, c’est à moi de payer. Mon actif ? RICHARD. . 11 y a cet hôtel où nous sommes, qui vaut huit cent mille francs quand on n’a pas besoin de le vendre, qui en vaut de cinq cent cinquante à cinq cent quatre-vingt mille, le jour où l’on est forcé de s’en défaire ; il est hypothéqué pour quatre cent cinquante mille francs... il y a les chevaux, les meubles, les dentelles, les bijoux... jean. Très peu de bijoux. Depuis un an, Lionnette a vendu tout ce qu’elle avait de bijoux avec cette insouciance, cette gaieté, cette crânerie, qui sont le fond de son carac¬ tère et que vous connaissez. I RICHARD. Eh bien ! quand vous aurez vendu tout ce que vous pourrez vendre, il vous restera environ quatre cent mille francs... JEAN. De capital ? RICHARD. De dettes. JEAN. Et mon majorai ! RICHARD. Dix mille livres de rentes, incessibles et insaisissables, heureusement. - J E A n. Impossible d’en réaliser le capital ?